mercredi 15 décembre 2010

REUNION



La prochaine réunion de l'association 
aura lieu le samedi 29 janvier 2011
rue Pierre l'Ermite à Paris 18e

dimanche 5 décembre 2010

Chansons illustrées

Les chansons illustrées par Hellé, 

présentées sur un site formidable :



samedi 4 décembre 2010

André Hellé, un artiste social ?



André Hellé, un artiste social ?


par Béatrice Michielsen


Après avoir découvert l’engagement de l’artiste auprès d’organisations sociales telles que « L’art à l ‘école » qui l’invita à réaliser des œuvres décoratives au sein d’écoles maternelles à Paris (1913 et 1933), et « l’Enfance coopérative » qui lui confia la décoration de bâtiments de colonies de vacances à la Maison Heureuse de Boyardville et la Maison Joyeuse de Gérardmer (1930 et 1932), nous découvrons qu’André Hellé oeuvra également pendant la Grande guerre pour la première crèche d’entreprise, installée dans une usine d’armement à Levallois-Perret.

La recrudescence de main-d’oeuvre féminine dans les usines de guerre, doublée d’une baisse significative de la natalité aboutissent à la création du Comité du Travail Féminin en 1916, présidé par Albert Thomas, sous-secrétaire d’Etat à l’artillerie et aux munitions. Parmi les premières créations spectaculaires figurent la Pouponnière des usines Citroën et la Maternité ouvrière de Levallois-Perret. Inaugurée en 1917 (architecte François Le Cœur) à l’initiative d’un groupe d’industriels de l’Ouest parisien soutenus par les dames de la Croix rouge, cette dernière pouvait accueillir 20 bébés et disposait de deux garderies pour une centaine d’enfants au total. Sa chambre d’allaitement permettait aux ouvrières de s’occuper de leur nourrisson sur leur lieu de travail et de pallier ainsi le fort taux de mortalité infantile due, à l’époque, aux substituts de lait maternel.





André Hellé fut chargé de la décoration intérieure de la Maternité ouvrière pour laquelle il créa toute une série de médaillons muraux. Si nous ne disposons pour le moment d’aucun document photographique, nous avons pu en relever les sujets tels qu’ils furent présentés au Salon d’Automne de 1919 à Paris :

la chimie, la musique, la danse, l’histoire et l’astronomie ; la couture, le repas, le jeu, le marché et la lecture ; le cheval de bois, la ménagerie, la poupée, Guignol et les ballons ; la ville, le chemin de fer, la mer, la rivière et le hameau

Un vrai livre d’images…

L’archiviste de la ville de Levallois-Perret nous apprend malheureusement la destruction totale du bâtiment après-guerre et l’absence de témoignages locaux sur cet événement. Qui pourrait nous aider à retrouver les dessins préparatoires de l’artiste ? Ce court article est également un appel à contribution !


mardi 30 novembre 2010

Hellé au Chat Noir ?


Avis de recherche : Hellé au Chat Noir ?

Par Sophie Guiberteau 

Tout commence à l’automne 1878, quand Emile Goudeau lance le club des Hydropathes, avec une poignée de Vivants. Dès la première séance, dans un café du Boul’Mich, ils se retrouvent à soixante-quinze ; ils seront très vite plusieurs centaines. Jusqu’alors, les cénacles artistiques et littéraires étaient relativement fermés, ils avaient un caractère privé. Désormais, poètes et musiciens disposent d’une scène, ils peuvent se produire devant un public - un public tapageur, passionné, fraternel. « Il suffit de se présenter pour être admis » (il faudra tout de même s’enregistrer comme membre du Cercle pour satisfaire à l’Administration).

L’expérience de ce formidable « bivouac d’avant-garde » tourne court en juin 1880. Les Hydropathes éclatent en dissidences Fumiste, Zutiste, Hirsute, etc. Deux ans plus tard, Jules Lévy (Hydropathe puis Hirsute) fonde le groupe des Incohérents. Entre-temps, le centre de gravitation de la bohème a déjà entamé son déplacement du Quartier Latin à Montmartre, où Rodolphe Salis a ouvert un cabaret appelé à une renommée exceptionnelle : Le Chat Noir. Le cabaret a son Journal dès le 14 janvier 1882. Emile Goudeau en est le rédacteur en chef. Salis, avec son flair, son sens du commerce et sa faconde étourdissante, portera au faîte de la gloire (éphémère) la formule ébauchée au club des Hydropathes.

En juin 1885, la bande chatnoiresque déménage rue de Laval (actuelle rue Victor-Massé). L’ancien local du boulevard Rochechouart devient Le Mirliton avec Aristide Bruant. Au nouveau Chat Noir, le théâtre d’ombres est lancé l’année suivante. Ce sera le plus beau fleuron du cabaret grâce à tous les talents réunis par Salis et à l’ingéniosité du jeune Henri Rivière (il mettra au point des verres colorés, inaugurant ainsi le théâtre d’ombres… en couleurs !). A partir de 1892, la troupe partira en tournée non seulement en France, en Belgique mais jusqu’en Algérie, en Russie.

C’est à cette époque que notre héros (André Hellé) entre en scène.

En 1893 en effet, un certain André Laclôtre, âgé de 22 ans, participe à la dernière Exposition des Arts Incohérents. Comme l’a découvert Corinne Taunay (voir ici son article), le jeune incohérent n’est autre que le futur André Hellé ! Les deux dessins qu’il expose sont prometteurs : Les chiens et Un bécot macabre, dans la veine « humour noir ». Il s’adonnera au dessin humoristique et satirique tout au long de sa carrière.

A-t-il fréquenté le Chat Noir ? A-t-il collaboré à un moment donné au Journal du cabaret ? S’il a eu assez d’audace à 22 ans pour tenter sa chance comme incohérent, il est difficile de croire qu’il en est resté là.

Le premier indice en faveur du passage d’André Hellé au Chat Noir se trouve dans le style même du dessin Les chiens, traité en ombres chinoises. On peut y voir le signe d’une influence - le jeune artiste, vivement impressionné par le prestigieux théâtre d’ombres ? Ou pourquoi pas un clin d’œil vers ses aînés qui le faisaient tourner (Caran d’Ache en particulier, dont on sait que André Hellé l’admirait).

Si André Laclôtre est allé proposer ses dessins à Jules Lévy, il y a fort à parier qu’il connaissait le cabaret, au moins de réputation, au moins par son Journal. S’il n’en avait encore jamais poussé la porte, il se sera bien trouvé quelque Incohérent pour l’inciter à prendre le chemin de la rue Laval / Victor-Massé.

Même si le style du premier cabaret était plus « fraternel » et le second plus « commercial », le Chat Noir n’en était pas moins un lieu prestigieux, attirant écrivains et artistes. En 1893 (trois ans avant la fin de l’aventure), le cabaret draine le Tout Paris, la qualité de son théâtre d’ombres est saluée par tous les critiques.

Beaucoup se fâchaient avec Rodolphe Salis. Boudait-on le lieu pour autant ? Il semblerait plutôt que malgré toutes les disputes et les dissensions (plus ou moins passagères), les uns les autres circulaient d’un lieu à l’autre. La petite planète montmartroise n’était pas composée de cénacles étanches. Jules Lévy, nous a dit Corinne Taunay, s’est trouvé en conflit d’intérêt commercial avec Rodolphe Salis. Il est vrai que celui-ci n’avait pas la réputation d’un généreux mécène. Emile Goudeau s’était vu gratifier d’un paquet de cigarettes par mois comme rédacteur en chef au lancement du Journal !

Il n’empêche, ce diable d’homme continua jusqu’au bout à donner leur chance aux artistes débutants, comme l’a évoqué Maurice Donnay (futur académicien) dans Autour du Chat Noir. On se fâchait avec lui, mais on revenait. Jules Lévy reparaît comme rédacteur en chef du Journal du cabaret en 1895. Steinlen se détourna de lui et fréquenta de préférence le patron du Mirliton. Il signera pourtant la célèbre affiche escortant le théâtre d’ombres en tournée, avec son chat hiératique auréolé de la devise « Montjoye Montmartre ». Son ami Willette se brouilla à son tour avec le rouquin Salis, qu’il désigna comme « l’âne rouge ». Nom que reprit Gabriel Salis, frère cadet du « tavernier », pour ouvrir une enseigne concurrente sur la Butte. Steinlen et Willette resteront pourtant jusqu’au bout au fronton du théâtre d’ombres (avec Salis, Rivière, Tinchant, Jules Jouy, Henry Somm et Caran d’Ache).

Il paraît presque impossible (impensable) que André Hellé ait « échappé » au Chat Noir. A-t-il pour autant collaboré au journal du cabaret ? Cela reste à vérifier. Une chose est sûre : il vécut toute sa vie d’adulte à Pigalle, rue Duperré puis rue Blanche, à 5 minutes à pied de la rue Victor Massé.

Notons au passage, comme un autre amusant clin d’œil, la presque homonymie entre Hellé et Allais (ancien Hydropathe, Incohérent notoire et pilier du Chat Noir)…

Il serait passionnant de retrouver aussi la trace d’éventuels souvenirs montmartrois communs entre le jeune André Laclôtre/Hellé et Claude Debussy, qui écrira la musique de son ballet, La Boite à joujoux. Celui-ci avait tenu à l’occasion le piano du premier Chat Noir, avant de partir à Rome en 1885. Est-il retourné ensuite au cabaret ? Il a en tout cas rencontré Erik Satie, qui depuis 1891 n’était plus attaché au Chat Noir mais à L’Auberge du Clou (dans le même territoire montmartrois).
André Hellé a-t-il croisé Claude Debussy dès cette époque ? L’ont-ils évoqué par la suite, dans un courrier, dans une conversation qu’un proche aurait rapportée ? On peut rêver ! Avis aux amateurs de puzzle...


NB : Je me suis intéressée de près aux « humoristes » du XIXe siècle. En attendant de (re)trouver leur éditeur, quelques extraits du manuscrit sont en ligne. Pour les amis d’André Hellé, je viens d’ajouter les pages concernant le théâtre d’ombres du Chat Noir : ici

mardi 9 novembre 2010

Les deux arches et le Chat noir



Un article sur Hellé, 

avec une intéressante comparaison entre les deux versions de l'arche de Noé,

et une piste stimulante : Hellé au Chat noir ? 

sur le blog Carton à desseins

mardi 26 octobre 2010

Quelques nouvelles



Ces derniers mois ont été bien chargés pour les membres du bureau de l'association, d'où l'absence de nouvelles... Mais les dossiers avancent. 

Une série d'événements seront proposés dans le cadre de l'année Hellé (certaines de ces manifestations sont en cours de programmation et ne sont signalées ici que sous réserve), en particulier :

- La Boite à joujoux à l'Atelier lyrique de Tourcoing, dirigé par Jean-Claude Malgloire (février 2011)

- Réédition à l'identique de l'Arche de Noé, dans la première version, par les éditions MeMo (il faudra attendre le printemps 2011 !)

- Exposition au Centre de l'illustration, à Moulins (printemps-été 2011)

- Exposition au Musée du jouet (Poissy) fin 2011, avec publication d'un catalogue

- Exposition générale à Paris début 2012, probablement à la Galerie des bibliothèques de la ville de Paris

- Publication d'une monographie


Ci-dessous, une trouvaille de Marie-Christine d'Hérouville :
Carte de voeux illustrée par Hellé et publiée par Devambez
Coloris au pochoir avec rehauts au pinceau


mercredi 3 février 2010

De Laclôtre à Hellé



Fig. 4. L’artiste « Pleiner » au paradis avec deux anges. - Illustration du texte « Pleiner et Javelot » de Georges Docquois, in Le Journal amusant du 21 mars 1908, p.6


De Laclôtre à Hellé,

Hellé-mentaire !

Par Corinne Taunay



« C’est Hellé-mentaire ». « Hellé hellé-nique », s’amusait sérieusement Jean-Hugues Malineau lors de la première réunion des amis d’Hellé, comme j’y jouais, prise au jeu des Incohérents avec mon compagnon.
Le jeu de mots étant l’une des composantes élémentaires des Arts Incohérents, dans mon précédent communiqué, j’avais émis l’hypothèse que l’idée du pseudonyme calembour, André Hellé, vint à André Laclôtre pendant ou après son passage aux Arts Incohérents en 1893. Je m’arrêtais alors à la déduction suivante : André Hellé donnerait « André ailé », « André est laid ». Je voudrais développer ici cette dimension calembourienne très stimulante parce que l’humour est au cœur de l’œuvre de ce novateur.

Le Rire, 30 août 1902

Dans le monde des littérateurs et des humoristes, la pseudonymie est une pratique presque rituelle, symptomatique de la fin du XIXème siècle, voire une manie chez les Arts Incohérents. A l’instar des Incohérents, au XXème siècle, les Dadaïstes, Duchamp, les Oulipiens, Pataphysiciens, Queneau, Pérec, etc., ont bien saisi son importance. A l’origine de la pensée, du mot d’esprit, fonctionnant par analogie, il y a le calembour. A partir du même son, il multiplie les sens, passe par des représentations le plus souvent imagées, étrangères les unes des autres. « Le calembour "volontaire" est donc une forme d'archéo-pensée » (1).
En 1884, l’Incohérent P. Olivier expose Une vieille compresse : la reproduction au trait donne à voir une vieille qu’on presse sous une presse hydraulique. Alphonse Allais sophistique ce mécanisme jusqu’au mot d’esprit, jusqu’au « comique scientifique ». Son « monochrome », Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883), « une feuille de bristol absolument blanche »(2) collée au mur, donne l’équation : blanc + blanc + blanc = blanc.
Le choix d’un pseudonyme n’est jamais innocent et d’autres pistes s’offrent ainsi à nous.
Laclôtre André a vraisemblablement construit sa nouvelle identité à partir des lettres puisées en son nom et prénom « L » « é », comme le fera plus tard Georges Rémy, alias Hergé (R.G.) (3).

Hellé peut donner :

Hélé/héler, signifiant appelé/appeler.

Hélée, un genre de coléoptère, du grec « pteron », « aile » ; L-A, en anglais, pour Los Angeles qui se traduit en espagnol par « les anges ». Ce qui nous renvoie à Hellé/ailé. André Hellé n’est d’ailleurs pas le dernier à jouer avec l’homophonie de son pseudonyme.


Fig. 1. La gent ailé –même quand l’oiseau marche on sent qu’il a des ailes. L’agent ailé - même quand l’homme marche on sent qu’il a des pieds. Dessin d’André Hellé paru dans Le Rire du 4 décembre 1909, p. 8.

Le 4 décembre 1909, dans le magazine Le Rire, l’artiste présentait un dessin significativement intitulé « La gent ailé » ou « L’agent ailé » (Fig. 1.). En 1911, l’artiste déclinera son personnage volant « en aéroplane » dont les yeux ronds me font penser à ceux du dessinateur (Fig. 2 et 3) (4). Dans Le Journal amusant du 21 mars 1908, il représentera un artiste ailé, « Pleiner », perché sur un nuage (Fig. 4).



Fig. 2. « L’aéroplane aux manœuvres », in Le Journal amusant du 28 octobre 1911, p .5

Fig. 3. Le Rire, 1911


Synonyme d’émancipation, le pseudonyme peut permettre à l’artiste de signifier une renaissance, de s’inventer des origines, de n’exister de personne, de marquer un passage. Par l’adoption d’un surnom, et pas n’importe lequel, Laclôtre signe sans aucun doute un manifeste. Peut-être « origine »-t-il une sensation ? : voler de ses propres ailes, avec celles de sa propre fantaisie ou bizarrerie ou incohérence. Peut-être « origine »-t-il un style ou tout simplement une volonté d’indépendance vis-à-vis de l’art de ses contemporains ? De Laclôtre suggérant une impression d’enfermement le dessinateur passe à un nom d’artiste aérien.

En mythologie, parmi la gent ailé, il y a Pégase, le cheval ailé, Mercure, le dieu du commerce au pied ailé, messager romain associé à l’Hermès grec, et surtout le petit dieu ailé, l’Amour ou Cupidon, divinité romaine identifiée avec l’Eros grec.
Par le choix d’un surnom ailé le dessinateur évoquerait-il son penchant pour le monde subtil, aérien ou immatériel que l’on rencontre dans la mythologie comme dans les rêves ou dans les contes pour enfants ? (5).

Ce qui nous ramène à une autre caractéristique élémentaire des Arts Incohérents et de Laclôtre/Hellé, le monde de l’enfance avec les notions de jeu, d’absence de règles établies, de créativité.


Le pseudonyme de Laclôtre nous remémore un autre personnage mythologique, féminin cette fois : Elle est la déesse Hellé qui poursuivie par Ino, déesse de la mer et marâtre vengeresse, se suicida. Cette héroïne légendaire inspira les artistes, notamment dans la seconde moitié des années 1890, époque vers laquelle Laclôtre adopta son pseudonyme.
En 1896, date à laquelle les Arts Incohérents donnaient par un bal costumé leur dernière manifestation, fut donné Hellé (6), un opéra en 4 actes d’Alphonse Duvernoy, avec des costumes de l’Incohérent Charles Bianchini. Laclôtre, amateur de musique, assista-t-il à ce spectacle ? En fut-il impressionné ?

Notons également Hellé (7) de Marcelle Tinayre, publié sous forme de feuilleton en 1898 avant de devenir un roman à succès. Hellé croquera ultérieurement l’auteure dans un dessin de presse (Le Rire, n° 260, 1908) soulignant son refus de la légion d’honneur.

Le pseudonyme n’est-il pas un travestissement en soi ? Au XXème siècle, Marcel Duchamp, travesti en femme, prendra pour nom le calembour « Rrose Sélavy».

Afin d’être novateurs, les artistes cherchent d’autres mines d’inspiration. Laclôtre/Hellé se cherchera à travers de nouvelles sources de créativité comme les ombres chinoises, visibles dans Les chiens exposés aux Arts Incohérents. Et c’est finalement, avec les jouets populaires allemands qu’il trouvera sa voie.

Par autodérision, qui est de mise chez les Incohérents, Laclôtre/Hellé ne se moque t-il pas aussi de lui-même, et de son dessin volontairement « primitif » « et laid », si l’on considère qu’il est non-conforme à une formation classique des Beaux-arts ? Ou peut-être même raille-t-il son incapacité à copier le modèle antique.

Le choix d’Hellé par Laclôtre, pseudonyme aux résonnances multiples, semble, à plus d’un égard, héllémentaire puisqu’il apparaît être une forme « d'archéo-pensée » du dessinateur. Il évoque à la fois les chimères du passé et l’ère de la modernité. Voler… est un vieux rêve humain qui a traversé les siècles jusqu’à dépasser la mythologie et entrer dans l’histoire. Le fait est que le dessinateur fut contemporain d’une révolution industrielle, la conquête des airs, laquelle dut marquer plus d’un esprit, avec en ligne de mire, les machines volantes d’Ader à la fin du XIXème siècle.



(1) Simon-Daniel Kipman : « La gloire du calembour », in Freud et le rire / sous la dir. d’A. Willy Szafran et Adolphe Nysenholc. Paris : Ed. Métailié (Coll. Sciences humaines). 1994.
(2) In l’article « Exposition des Arts Incohérents » par Félix Fénéon paru dans la Libre revue en novembre 1883.
(3) Idée suggérée par Béatrice Michielsen.
(4) « L’aéroplane aux manœuvres », in Le Journal amusant du 28 octobre 1911, p.5 ; Le Rire, 1911
(5) Curieusement, l'illustrateur ami et associé d'Hellé, Carlègle, choisit lui aussi un pseudonyme évoquant la gent ailée : Charles Emile Egli devint ainsi Carlègle (Carl Egle - Carl'Aigle)…(NdR)
(6) Hellé : opéra en 4 actes / musique d'Alphonse Duvernoy ; livret de Camille Du Locle, Charles Nuitter ; mise en scène de Lapissida ; chorégraphie de Joseph Hansen ; décors d'Amable (acte I), Jambon et Bailly (acte II), Carpezat (acte III), Rubé et Chaperon (acte IV) ; costumes de Bianchini ; avec Alvarez, Delmas, Fournets et Rose Caron. Représentation : Paris : Opéra, salle Garnier, le 24 avril 1896. L’affiche de ce spectacle a été réalisée par Steinlen.
(7) Référence signalée par Béatrice Michielsen et Jacques Desse.


Le juge d'instruction



ACTUALITE ?




Dessin d'Hellé paru dans Le Témoin, revue dirigée par Paul Iribe, en 1934




"C'est le juge d'instruction : il en savait trop"


dimanche 10 janvier 2010

André Hellé, créateur et imagier du jouet



Dans le cadre des Matinées du patrimoine, la Joie par les livres (Centre national du livre pour enfants - Bibliothèque nationale de France) proposera une conférence sur Hellé :


André Hellé, créateur et imagier du jouet


par Béatrice Michielsen, créatrice de jouets, collectionneuse de livres pour enfant et membre fondateur des « Amis d'André Hellé »

le 28 mai 2010

Renseignements et programme complet : cliquer ici